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Le Ministère de l’Intérieur et de la Formation Patriotique et l’OBR ont entamé depuis fin janvier 2017 une campagne conjointe de sensibilisation des contribuables au civisme fiscal. A Kayanza et à Ngozi, les commerçants ont profité de l’occasion pour exposer défis et doléances auprès des administrations territoriale et fiscale.
A Ngozi, les commerçants des vivres sont particulièrement remontés contre l’interdiction de transporter le haricot d’une province à une autre. « Nous sommes bloqués. Nous ne pouvons plus nous approvisionner en vivres, surtout le haricot dans les provinces Karusi, Muyinga et Kirundo », se plaint un des participants qui se demande si « le haricot serait devenu un produit interdit ». Cette plainte est répétée à plusieurs reprises par différents intervenants. Le Directeur Général de la Formation Patriotique Therence Mbonabuca indique que la question est connue de la hiérarchie qui a voulu « protéger la récolte vivrière dans une situation de mauvaise récolte généralisée ».
A Kayanza, c’est l’horaire de travail de l’administration fiscale qui est indexé. « Au Rwanda et Ouganda, on travaille 24 heures sur 24. Qu’est-ce qui empêche l’OBR de travailler comme les autres pays membres de la Communauté Est-Africaine? », demande un importateur. Le représentant de l’OBR, Lin Bampigira fait savoir que l’horaire de travail au Burundi est étendu au fur et à mesure que les conditions sécuritaires le permettent, mais invite les commerçants eux même à prolonger les heures de travail dans leurs commerces respectifs.
Dans les deux provinces, les contribuables disent ne pas comprendre « comment le pays peut leur réclamer des contributions au trésor public quand ils sont bloqués dans leurs affaires ». Ils déclarent qu’ils sont prêts à s’acquitter de leur devoir fiscal, à condition que les administrations territoriale et fiscale leur facilitent la tâche.
Partout, les contribuables réclament aussi plus de campagne de sensibilisation et d’explication des lois fiscales et douanières et les traduire en Kirundi surtout; sans oublier la revue à la baisse des taux des taxes et impôts.
Ces réclamations sont jugées fondées par le DG de la Formation Patriotique au Ministère de l’Intérieur qui promet de les compiler dans le rapport qui sera transmis à la hiérarchie pour avis considération.