Du 26 au 30 avril 2021, l’Office Burundais des Recettes (OBR), en partenariat avec la SOCABU, a organisé une formation sur la conduite professionnelle de véhicules visant la sensibilisation des chauffeurs de l’OBR et les vérificateurs de l’intérieurs du pays, sur la conduite professionnelle de véhicules, l’utilisation des fiches de sortie des véhicules et l’utilité de bien compléter les carnets de bord, outils incontournables dans le contrôle des consommations du carburant des véhicules.
La formation a été tenue dans la province de Ngozi pour les conducteurs et contrôleurs des provinces de Kayanza, Ngozi, Kirundo et Muyinga, à Gitega pour ceux de Muramvya, Mwaro, Gitega, Cankuzo et Ruyigi, à Makamba pour ceux de Rumonge, Makamba, Bururi et Rutana et à Bujumbura pour ceux de la Mairie, de Bubanza, Cibitoke et Bujumbura (r). L’organisation de ces formations est motivée par la volonté de l’OBR de réduire les problèmes liés à la conduite, atténuer la violation de protocoles et faire face aux difficultés de contrôle de la consommation des véhicules, la méconnaissance du code de la route et des signaux routiers, la nécessité de réduire les cas d’accidents, etc.« C’est la deuxième fois que cette formation est organisée. La première formation axée sur le comportement du chauffeur sur la route, les principes fondamentaux du code de la route ainsi que la déontologie du conducteur de véhicules avait antérieurement été faite en partenariat avec la PSR (Police Spéciale de Roulage). Cette deuxième série de formation organisée en partenariat avec la SOCABU via l’association BECA avait l’objectif de sensibiliser les chauffeurs et les conducteurs sur la manière d’éviter les accidents. Les thématiques étaient centrées sur le code de la route, le comportement du chauffeur au volant, le respect des signalisations et des panneaux routiers, sur l’attitude à tenir en cas d’accidents et autres incidents pouvant se produire sur la route », explique Nibigira Evrard, le Chef Charroi de l’OBR.
Les participants à la formation saluent la tenue des formations à leur intention. Ils demandent qu’un accent soit mis sur l’éducation professionnelle de conduite, pilier du travail de chauffeur. « La formation a été comme une bénédiction pour nous. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer et de nous rappeler des principes de la conduite notamment les éléments fondamentaux du code de la route, la signification des signalisations routières et celle de différents panneaux routiers », dira Mugisha Firmin, bénéficiaire de la formation.
D’après la plupart des chauffeurs, ce n’est pas l’expérience ni l’ancienneté qui comptent pour être meilleur dans ce métier, mais plutôt l’attention et le respect des principes et du code de la route. « Les acquis de cette formation nous permettront de réduire les cas d’accidents, de surmonter les obstacles quotidiens et de savoir gérer des situations complexes qu’il peut nous arriver de rencontrer », confie Ndabiretse Bonaventure. Et d’ajouter que de ce qui est de la logistique, « Tout doit rester en ordre car chaque véhicule est équipé d’un carnet de bord dans lequel on est tenu de mentionner au quotidien les informations recommandées. C’est à nous de toujours nous rappeler de les compléter ». Quant au Chef Charroi de l’OBR, M. Evrard Nibigira, ce que les chauffeurs apprennent dans ces formations sont d’une importance capitale. «C’est toujours important de se rappeler des principes du code de la route», explique-t-il.
« Cela améliore même leurs prestations au service car, en plus des cours sur la conduite, ils ont été formés sur le comportement d’un serviteur, surtout qu’ils conduisent plusieurs personnalités ayant des responsabilités variées, une raison de plus de devoir garder des « secrets professionnels », d’être ponctuels au travail, d’observer des situations et de savoir les gérer. Nous espérons que le rendement sera meilleur », martèle Nibigira Evrard, le Chef Charroi de l’OBR.
L’OBR rappelle au public à signaler la fraude et la contre bande, ou des agents de l’OBR complices, en alertant sur ces numéros :
- au numéro vert 500 ;
- au numéro 71 450 450 en cas de fraude ;
- au numéro WhatsApp 77 51 09 75 en cas de dénonciation de la corruption.