Dans un atelier virtuel organisé par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) envers la Douane burundaise et l’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE), il s’agissait de faire l’état des lieux pour le Burundi tout en émettant certains défis. Dans cette conférence virtuelle organisée pour trois jours, du 11 au 13 avril 2022, Aimé Louis BURIKUKIYE, point focal de la Douane pour le Protocole de Montréal, a présenté certaines activités déjà réalisées. Il s’agit surtout des formations dispensées envers les agents de la douane, de l’OBPE et des déclarants sur ces substances appauvrissant la couche d’Ozone ainsi que des réflexions organisées par le bureau national Ozone mis en place en 2003 par le ministère de l’environnement.
Le protocole de Montréal est un accord signé en 1987 par tous les pays pour la mise en œuvre de la Convention cadre de Viennes signée en 1985 pour l’élimination progressive des substances qui appauvrissent la couche d’Ozone. Le Burundi, comme les autres pays, a signé et ratifié le protocole de Montréal en 1997. Il a ratifié les 4 premiers amendements en 2001 et très récemment l’amendement de Kigali qui parle des substances réglementées qui vont remplacer les substances appauvrissant la couche d’Ozone qui ont un réchauffement climatique très élevé.
Au cours de cet atelier virtuel, il a été dégagé des défis à relever pour le Burundi dont entre autres l’absence d’une réglementation y relative, un manque d’infrastructures qui répondent aux normes de sécurité relatives aux produits chimiques dangereux, l’absence de ressources humaines compétentes pour la gestion des substances chimiques dangereux ainsi qu’un manque des outils de détection et de protection du personnel contre les produits chimiques dangereux.
Répondre à ces défis suppose énormément des moyens qui pourraient provenir des partenaires techniques et financiers à l’instar de l’OMD, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ou de l’Organisation de Développement Industriel (ONUDI), a renchéri monsieur Aimé Louis BURIKUKIYE.
D’ici 2030, le défi majeur pour le monde entier est que les anciens gaz soient remplacés par les gaz issus de la convention de l’amendement de Kigali, qui préconise l’élimination progressive des substances qui appauvrissent la couche d’Ozone.