Les gestionnaires des hôtels et motels ont eu à leur tour, après les médias et les responsables des agences en douane, l’occasion d’être informés sur les nouveautés de la lois budgétaire 2023-2024. Ainsi, la machine à facturation électronique est l’outil indispensable dont l’on doit se munir pour être en conformité avec la loi fiscale, comme l’a rappelé Cyprien Ntibahanuza, Chef du service Education des Contribuables à l’Office Burundais des Recettes.
En effet, comme le stipule l’article 70 de la loi budgétaire en cours …. « Pour être admise en déduction ou en remboursement, la TVA doit figurer sur une facture électronique envoyée dans la base de données du système de gestion de la facturation électronique (EBMS) au moment de son établissement ». Certes, certains établissements hôteliers ont dit de ne pas disposer de ces machines mais sont appelés à s’en doter pour travailler beaucoup plus dans la transparence.
Les cadres de l'OBR répondant aux préoccupations des hôteliers
Autre point intéressant du domaine hôtelier, c’est au niveau de l’article 57 stipulant qu’il est opéré une taxe de consommation de service de 5% sur les tarifs d’hébergement appliqués par les établissements hôteliers pour le développement du secteur du tourisme. Cette taxe est collectée par les gestionnaires des hôtels et /ou motels.
Soulevant la grande préoccupation d’avoir des difficultés dans la déduction ou en remboursement de la TVA au moment voulu, les établissements hôteliers ont recommandé d’être sensibilisés et chaque fois informés pour une grande collaboration avec l’Administration fiscale. Les experts de l’OBR présents ont informé que leur institution ne ménagera aucun effort en vue de les satisfaire à tout moment.
Vue partielle des participants à l’atelier