Cela ressort des travaux d’une retraite organisée sur le thème « Stratégies de lutte contre la corruption » à l’intention de ses hauts cadres du 25 au 27 février 2015 à Nyanza-Lac en province de Makamba.
Vue des participants en train d’échanger sur l’un des exposés
Après avoir échangé sur le rapport produit au mois de septembre 2014 sur les zones à risque de corruption à l’OBR, les participants ont suivi les exposés sur les axes de réponse possibles pour éradiquer substantiellement le fléau de la corruption.
Le Commissaire Général a rappelé que la lutte contre la corruption part de la politique du gouvernement sur la tolérance zéro à la corruption, matérialisée par une stratégie nationale à laquelle celle de l’OBR pourra s’inspirer. Sachant que l’OBR dispose d’un code de conduite qui sanctionne les fautes susceptibles d’être qualifiées de corruption et en même temps détermine les incompatibilités, les participants ont également appris la concomitance entre l’action pénale et l’action disciplinaire. Tous ces débats ont conduit à la validation de 5 axes stratégiques de lutte contre la corruption à savoir : la promotion de la transparence, le renforcement du contrôle sur le respect des procédures, le développement d’un partenariat dynamique avec l’environnement externe, l’amélioration des conditions de travail et l’éducation, la prévention et les sanctions.
Le Commissaire Général de l’OBR Dr Domitien Ndihokubwayo a clôturé la retraite en exprimant sa reconnaissance aux participants qui ont accompli un travail très important. Le document produit par une équipe désignée par le Commissaire Général ne sera pas classé dans les tiroirs, a-t-il indiqué. Une fois disponible a-t-il dit, il y aura un travail d’identification de toutes les actions possibles à mener. A la fin, un document final de lutte contre la corruption à l’OBR sera produit, publié et vulgarisé.
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