Les exploitants du Palmier à huile de Bubanza, sensibilisés au respect des obligations fiscales

Office Burundais des Recettes

« Je suis fier de contribuer à la construction du Burundi »

L'Office Burundais des Recettes (OBR) a organisé ce mardi le 9 Septembre 2025, un atelier de sensibilisation à l'intention contribuables exploitants du palmier à huile en communes Bubanza et Mpanda. Il était question d’apprendre à cette catégorie de contribuables surtout en ce qui les concerne, les nouveautés de la Loi Budgétaire 2025-2026.

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  De gauche à droite : M. Diogène Mugabonihera, Mme Amina Ndayishimiye et M. Pierre Ndayiragije tous Cadre de l’OBR.

Ainsi,  l’article 112 de la loi budgétaire stipule que les contribuables de la filière palmier à huile doivent payer des frais  de 300 000 BIF pour l'obtention d'une autorisation d'implantation d'une unité d'extraction artisanale améliorée ; 200 000 BIF par an pour l'obtention d'une licence d'exploitation des unités d'extraction artisanale améliorée; 500 000 BIF par an pour l'obtention d'une licence d'exploitation des huileries d'extraction semi-industrielle et 1 000 000 BIF par an pour une licence d'exploitation des huileries industrielles.

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     Vue partielle des contribuables, participants à la Réunion.

Le recouvrement de ces redevances est opéré par l'Office Burundais des Recettes (OBR) par l'intermédiaire de l'Office de l'Huile de Palme (OHP). Quant au prélèvement forfaitaire libératoire de 2% du prix d'achat pour l'huile de palme, le recouvrement est assuré par l'OBR par l'intermédiaire de l'OHP qui valide les bordereaux de versement bancaire de cet impôt forfaitaire payé après le chargement et délivre un bordereau d'expédition.

Néanmoins, les contribuables de Bubanza souhaitent payer directement les impôts et taxes à l’OBR sans avoir pour intermédiaire l’OHP, suite à certaines difficultés qu’ils disent éprouver avec ce dernier.

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       Un contribuable pose une question

« La loi est claire et doit être respectée comme elle est prescrite ; d’ailleurs le payement des impôts et taxes tient compte du rendement du contribuable. Ceux qui ont une bonne production contribuent pour le compte de l’Etat avec une somme proportionnelle au rendement. C’est la même chose pour ceux qui ont un rendement modeste » ; explique Mme Amina Nshimirimana cadre de l'OBR. C’était en réponse à la question selon laquelle les exploitants des palmiers à huile de Bubanza devraient payer moins d’impôts et taxes que ceux de Rumonge puisque leurs exploitations de palmiers à huile demeurent archaïques puisqu’ils ne reçoivent pas de plants modernes. Quant à leurs doléances sur la collaboration avec l’Administration fiscale, les cadres de l’OBR promettent de les soumettre aux organes compétents de prise de décisions.

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     Vue partielle des participants à la réunion.

Etant donné que beaucoup d’entre eux opèrent dans l’informel, ils ont été sensibilisés à se faire enregistrer. Les   exploitants des palmiers à huile, comme tout contribuable, doivent avoir le Numéro d’Indentification Fiscal (NIF) et le Registre de Commerce (RC) afin de se conformer à la loi en vigueur ; Souligne Diogène Mugabonihera Cadre de l’OBR. Il rappelle que quiconque implante une unité d'extraction artisanale améliorée sans autorisation préalable de l'autorité compétente est passible d'une amende administrative de trois millions de Francs Burundais (3 000 000 BIF) ; en plus du paiement de l'amende, l'unité de transformation concernée est définitivement fermée lorsqu'elle ne remplit pas les normes requises.