Je me réfère à l'article peu professionnel et à caractère diffamatoire (La corruption à la tête de l'OBR) publié par le journal "Ijambo" en date du 13 Décembre 2013. En publiant cet article sans nous consulter, le journal a violé la loi sur la presse promulguée en Juin 2013 en ses articles 17 et 18. Etant en profond désaccord avec tous les points soulevés dans cet article, et considérant qu'il est de mon droit de répondre à ce manque évident de professionnalisme, permettez-moi de préciser ce qui suit:-
SIGTAS
Le logiciel SIGTAS reste toujours opérationnel au Rwanda depuis 2009.
PAGE a effectué l'achat du logiciel en vertu des règles de la Banque mondiale à partir d’Avril 2009 à Octobre 2009
Je n'ai participé ni à l’évaluation technique ni à l’évaluation financière qui s'est passée en Juillet 2009.
J'occupe mon poste de Commissaire Général depuis Juin 2010.
L’OBR a résilié le contrat SIGTAS pour des raisons valables et sur avis de la Direction de l’OBR, y compris les directeurs et conseillers concernés. Ce fut une décision collective qui a été prise après avoir exploré d’autres alternatives qui n’ont pas abouti.
Performances de l’OBR
Il est important de noter que depuis la création de l'OBR en 2009 et ma nomination en Juin 2010 en tant que premier Commissaire Général de l’OBR, l'institution a connu une croissance exponentielle.
Les statistiques suivantes sont pertinentes: -
- En 2013, l’OBR devrait collecter 560 milliards de FBU en 2013, l’OBR dépassera les résultats de l’année passée (527 milliards de FBU) d’environ 34 milliards, soit 6%. L’OBR a également dépassé de plus de 2% les prévisions qui lui étaient attribuées par la Loi de Finances ;
- Pour la deuxième fois de l’histoire du Burundi, et la deuxième année de suite, les recettes fiscales ont dépassé 500 milliards de FBU. Cette année, ce jalon a même été atteint dès le mois de novembre, un record.
- Par rapport à 2009, année de création de l’OBR, les recettes fiscales ont fait un véritable bond : un gain de 259 milliards de BFU, soit une croissance de 86%.
- L’OBR a endossé un rôle central dans la promotion de la politique de « tolérance zéro à la corruption », qui s’applique à toutes les branches de l’administration publique au Burundi. L’Indice de Corruption en Afrique de l’Est nous informe que le score du Burundi a largement diminué, de 35,7 à 16,4, nous rapprochant ainsi du score parfait de 0. Il s’agit d’une amélioration de 54%, qui nous permet de dépasser largement la cible de 24 que nous avions établie.
L’OBR est une institution forte avec des valeurs fortes. Des articles négatifs ou biaisés ne détourneront pas mon attention ou celle même de notre institution. L'OBR reste une organisation qui œuvre pour le renforcement de l'État et qui a déjà fait ses preuves dans la lutte contre la corruption.
LE COMMISSAIRE GENERAL
KIERAN HOLMES.