Subsidiairement à un atelier d’échange entre l’Office Burundais des Recettes (OBR) et la Chambre Fédérale du Commerce et l’Industrie au Burundi ( CFCIB) qui s’est tenu à Bujumbura en date du 29 juin 2017 et au cours duquel un partenariat a été signé afin de continuer les échanges et de traiter ensemble d’éventuelles questions relatives aux impôts et taxes et l’amélioration des affaires dans le pays, une première séance vient de rassembler l’OBR et la catégorie des importateurs et exportateurs autour de la « valeur en douane » en date du 18 juillet 2017.
La valeur en douane étant définie comme étant la valeur retenue dans les opérations d’import-export pour calculer les droits et taxes liés à la transaction, sa détermination est jugée comme étant très importante dans le processus de dédouanement. Les méthodes de détermination de la valeur en douane sont définies aux sections 37 et 122 de la loi sur la Gestion des Douanes de la Communauté Est Africaine. Cet atelier a ainsi permis aux importateurs et exportateurs des chambres sectorielles de la CFCIB d’être informés sur toutes les informations nécessaires dans leurs activités d’importation et exportation ce qui les aidera à faire des déclarations correctes et complètes dans des délais relativement courts.
Les hommes et femmes d’affaires présents à cet atelier ont salué cette initiative de maintenir un cadre d’échange avec les parties prenantes à travers la multiplication des séances d’échange et ont profité de cette occasion pour poser des questions notamment celles liées à la vérification des factures, la TVA, la méthode de vérification de la valeur en douane, la catégorisation des marchandises importés, les agences en douanes, le territoire douanier unique, etc. Ils ont également soumis des suggestions comme la nécessité de création d’un guichet de dédouanement à l’aéroport de Bujumbura.
Le commissaire des douanes et accises qui a animé cet atelier a remercié les participants pour leur participation et l’intérêt qu’ils réservent à ces échanges. Il espère qu’avec ces échanges autour de la valeur en douane des marchandises, ça permettra d’éviter l’observation des factures non fiables présentées par certains importateurs, la minoration de la valeur au moment de la déclaration, la perte de temps lors des formalités de déclaration en douane, les recours intempestifs au commissariat de la douane et accises, etc.