Le Commissaire Général de l’OBR poursuit ses visites des entreprises dans le cadre de renforcer les relations entre les contribuables et l’administration fiscale, Jeudi 15 février 2018, l’Hon. Audace Niyonzima est allé à la rencontre des responsables de Iron and Steel Burundi l’usine de production des fers à béton basé à Bujumbura. Il en a profité pour partager avec eux des idées pour trouver des solutions à certains défis auxquels l’usine fait face ; un accompagnement utile pour la promotion des affaires et du civisme fiscal au Burundi.
Le premier souci de Iron and Steel Burundi, c’est le manque de matières premières, les déchets en fer. « Les collecteurs préfèrent les vendre à l’extérieur du Burundi, et du coup, on n’a plus de matière première», regrette Yerasi Muralidhara Reddy, DG de l’entreprise. « Je demande que le Gouvernement réinstaure l’interdiction d’exporter ces déchets qui a été levée quand l’usine ne tournait pas normalement suite au manque de courant» ajoute-t-il. Selon lui, l’entreprise se retrouve donc dans l’obligation d’importer les déchets en fer de la RDC, ce qui hausse le coût de production, et complique la tâche à l’entreprise pour faire face à la concurrence.
Avec une production de 40 tonnes de fer à béton par jour depuis qu’elle tourne à plein régime maintenant que la Regideso fournit suffisamment de courant électrique, l’entreprise dispose des moyens suffisants pour acheter et consommer tous les déchets en fer lui vendus au Burundi. Mais c’est à condition que l’exportation du fer à béton vers la RDC, principal client de cette usine, soit facilitée par les services douaniers de l’OBR.
Un autre défi évoqué lors de cette visite est la problématique de déclaration à l’exportation en RDC qui ne fait pas partie de l’EAC. L’ADG de Iron and Steel Burundi demande à l’OBR de lui faciliter la tâche lors de l’exportation vers ce pays qui constitue la grande partie de sa clientèle et apporte beaucoup de devises au Burundi : « Au moins de 150 mille dollars américain par mois si tout va bien » selon les responsables de cette usine.
Le Commissaire Général de l’OBR, Honorable. Audace Niyonzima a demandé à ses services techniques de se pencher à cette question dans la limite de la loi, et a suggéré aux patrons de Iron and Steel Burundi de faire le suivi de leurs doléances au niveau de la 2è Vice-Présidence de la République, avec les statistiques à la clé en ce qui concerne la production, les besoins, et leurs apports au trésor public, ce qui ne « manquera de peser en votre faveur », soutien le Commissaire Général.
Iron and Steel Burundi compte élargir sa gamme de production à la fabrication des ustensiles de cuisine en aluminium.