L’Impôt sur les Revenus Locatifs, exercice 2019, a généré plus de 6,7 milliards de francs Burundi (chiffres provisoires), contre 5,7 milliards en 2018. C’est une évolution positive d’à peu près 1 milliard de francs Burundi, soit un accroissement annuel de 14%. L’annonce est de Monsieur Joseph Ndayizeye, Chef de Service Gestion de cet impôt à l’OBR dans un point de presse qu’il a animé sur ce sujet vendredi 3 avril 2020 à Bujumbura.
Joseph Ndayizeye: « La vérification et la recherche des contribuables défaillants est un travail qui continue toute l’année ».
Quelques 6039 contribuables ont fait leurs déclarations et paiements dans les délais au 1er trimestre 2020, contre 9712 l’année passée à la même période. M. Ndayizeye explique cette variation par le fait qu’« en matière de l’Impôt Locatif, les données changent chaque année » puisque, par exemple, une maison peut être louée en 2018 et ne pas l’être en 2019 et vice versa.
Selon M. Ndayizeye, le montant enregistré cette année est le résultat du civisme fiscal des contribuables qui s’améliore et une vaste campagne de recouvrement de cet impôt menée depuis le 2 janvier 2020. L’OBR avait en effet créé 5 sites de décentralisation des services de cet impôt en mairie de Bujumbura, en plus d’une série d’activités de médiatisation pour mobiliser les contribuables concernés.
Il a indiqué que les activités qui vont suivre se focaliseront principalement sur la vérification des déclarations reçues dans les délais et la réception des déclarations tardives. Ces dernières seront frappées des pénalités de retard prévues par la loi, sans oublier la recherche des contribuables défaillants. « C’est donc un travail qui continuera jusqu’à la fin de l’année », ajoute le Chef de Service Gestion Impôt Locatif à l’OBR.
Pour rappel, la période légale de déclaration et de paiement de l’Impôt sur les Revenus Locatifs pour 2019 était du 1er janvier au 30 mars 2020.