Du 22 au 27 juillet 2024 se tient à Bujumbura une réunion régionale du Comité Technique des Administrations Fiscales des pays membres de l'EAC. Participent à cette 97ème réunion technique des Administrations fiscales de l'EAC, des délégations venues de l'Uganda, de la Tanzanie, du Kenya et du Sud Soudan.
Comme indiqué par le Commissaire Général de l'Office Burundais des Recettes Mr. Jean Claude Manirakiza, dans son discours d’ouverture officielle de la réunion, c'est une occasion d'échanger et de partager les expériences, d'apprendre des uns des autres, appréciant, en son nom et au nom des autres commissaires, les conseils et les études déjà réalisées par ce comité technique en vue de l'amélioration de l'administration des recettes permettant ainsi d'atteindre les objectifs fixés par les gouvernements respectifs.
Monsieur Jean Claude Manirakiza, Commissaire Général de l’OBR, lors du discours d’ouverture officielle de la réunion
"Ce rendez-vous trimestriel du comité technique n'est pas non seulement de partager les expériences, c'est aussi une occasion d'aborder les défis communs auxquels sont confrontées les administrations fiscales de la région", souligne Jean Claude Manirakiza.
Il exhorte pour l'occasion le comité technique de se pencher sur les défis réels et dégager des stratégies prioritaires pouvant aider à améliorer la collecte des recettes pour un développement durable des pays respectifs.
Et de rappeler que cette réunion technique constitue une plateforme appropriée pour l'analyse comparative des performances des recettes entre les autorités fiscales membres ainsi que les meilleures pratiques en Afrique et dans le monde.
Du côté de l'OBR, a signifié le Commissaire Général, « Notre intérêt concerne notamment l'obtention des informations sur la façon dont le Burundi peut accroître l'assiette fiscale pour atteindre un ratio rationnel des recettes fiscales par rapport au PIB pour que ce ratio soit plus élevé. »
Une vue des participants à la réunion
Un autre souhait est l'élargissement de l'assiette fiscale afin d'avoir plus de contribuables, surtout les micros, petites et moyennes entreprises. Il faudra en outre l'adoption et la mise en œuvre des technologies de pointe pour atteindre l'efficacité organisationnelle. Autres choses, il faudra pouvoir offrir des services de qualité qui réduiront le coût de la conformité pour l'administration fiscale et les contribuables, améliorant ainsi la facilité de faire des affaires comme notamment le payement des impôts et le commerce transfrontalier.
Enfin, c'est la détection et la dissuasion de la non-conformité au moyen d'une approche centralisée d'application de la loi fondée sur la gestion du risque d'incivisme fiscal.
Vous retiendrez que le rapport issu de cette réunion du comité technique EARTC sera présenté et analysé par les Commissaires Généraux des administrations fiscales concernées en réunion prévue au mois d’Aout à Nairobi-Kenya.
Photo de famille