Office Burundais des Recettes

"Être en ordre en matière fiscale pour un contribuable est un impératif et en même temps cela lui évite des ennuis comme les amendes et autres pénalités règlementaires”. C’est un clin d'œil de l'Office Burundais des Recettes envers les commerçants opérant dans les provinces de Makamba, Rutana et Bururi dans des ateliers de sensibilisation organisés par l’OBR successivement à Makamba, Rutana et Matana, du 12 au 14 Février 2025.

Au cours de ces ateliers, il s'agissait surtout de passer en revue les grandes innovations contenues dans la loi budgétaire révisée en cours d'exercice. L'un des points de débat a été la licence d'exploitation. Les tenants des bars, motels et restaurants sont priés d'afficher en un endroit visible des Clients leurs licences d'exploitation. Le prix de la licence d'exploitation dépend de la catégorie dans laquelle l'on est classé ou côté. Ainsi, la licence d'exploitation est délivrée par le ministère ayant le commerce dans ses attributions.

« Les Contribuables sont appelés d'abord à procéder à leur demande avant de penser à payer. Un paiement qui sera précédé par une visite technique du ministère qui précise alors au demandeur le montant à payer », explique Cyprien Ntibahanuza, Chef du Service aux contribuables et Education aux contribuables de Makamba.

M. Cyprien Ntibahanuza(à l'extrême gauche) explique

Après la province Makamba, Cap sur la province de Rutana dans la suite de la campagne de sensibilisation. Les Contribuables de cette contrée sont appelés à se procurer chaque fois du Numéro d'identification fiscale et du registre de commerce en vue d'être en règle sous peine de sanctions, au cas contraire.

En effet, après avoir ouvert son commerce, le contribuable doit être en possession du NIF et du registre de commerce les 15 jours suivant le début de ses activités commerciales. Autre élément important pour ces commerçants de Rutana, qui, la plupart appartiennent à la catégorie des petits contribuables (car avec un chiffre d'affaires ne dépassant pas 25 millions BIF), c’est de faire régulièrement leurs déclarations trimestrielles et s'éviter des amendes règlementaires.

Une vue des participants à l'atelier

Que ce soit à Makamba, Rutana et Matana, il leur a été rappelé que la fraude fiscale constitue un fléau à éradiquer et que le contribuable qui s'y atèle risque de se faire ruiner une fois l'administration fiscale le découvre.  A ce titre, ces commerçants sont priés  de délivrer toujours les factures pour tout produit vendu.