Vers le renforcement de la plateforme de dialogue entre l'Office Burundais des Recettes (OBR) et la Chambre Fédérale de Commerce et d'Industries du Burundi (CFCIB).

Office Burundais des Recettes

« Je suis fier de contribuer à la construction du Burundi »

La proposition de renforcement de la plateforme de dialogue permanent entre l'Office Burundais des Recettes (OBR) et la Chambre Fédérale de Commerce et d'Industries du Burundi (CFCIB) a été annoncée dans une réunion de l'OBR avec les opérateurs économiques burundais tenue ce mercredi le 01 octobre 2025 ici à Bujumbura dans la salle polyvalente du Lycee Scheppers à Nyakabiga en commune Mukaza.

Une réunion organisée dans le cadre de se concerter en vue de répondre à certains défis auxquels font face les contribuables. Cette réunion étant une sollicitation de la CFCIB auprès de l'OBR. Comme l'a annoncé son président Olivier Suguru, il s'agissait d'essayer de s’asseoir ensemble pour trouver une solution durable aux questions que se posent parfois les contribuables quant à l’application de certaines dispositions de lois fiscales et douanières. Il promet ainsi un bon cadre de collaboration tout en appelant l'OBR à organiser de tels échanges au moins 3 ou 4 fois par an.

CG et President CFCIB

De gauche à droite, Monsieur Emmanuel Mbonihankuye, Commissaire Général de l'OBR et Monsieur Olivier Suguru, Président de la CFCIB

Parmi les questions les plus récurrentes, ces contribuables ont évoqué un problème de manque de devises. Au cours de leurs importations, certains empruntent le marché noir pour se procurer des devises tandis que d’autres trouvent la chance d’en avoir à la BRB. Par conséquent, au niveau de l’évaluation de la valeur en douane, l’OBR applique le taux officiel, ce qui fait que, les importateurs ayant passé par le marché noir, perdent sur le différentiel de change qui est considéré comme une marge bien qu'elle soit fictive, rendant aussi biaisé l’enregistrement de cette valeur dans la Machine à Facturation Electronique. Cependant, l’OBR ne peut en aucun cas appliquer deux taux de change puisqu’il se conforme au taux officiel administré par la Banque des banques, répond Emmanuel Mbonihankuye, Commissaire Général de l’OBR.

Un contribuable qui fait une intervention

Intervention d'un Contribuable lors des échanges

La CFCIB voudrait un bon climat d’affaires de concert avec l’OBR allant jusqu’à enterrer tout climat malsain qui ramènerait de la divergence entre les deux institutions, insiste Olivier Suguru. Pour ce, il promet combattre les fraudeurs tout en soutenant avec force les meilleurs contribuables opérant dans la légalité, renchérit-il. Monsieur Suguru recommande aux commerçants de ne pas penser à abandonner leur business ou partir essayer ailleurs mais plutôt de rejoindre les autres commerçants dans les chambres sectorielles qui font la CFCIB où leurs doléances pourront être soumises aux instances habilitées qui trouveront une solution durable. Les lois fiscales pourront également être adaptées si jamais on se rend compte de certaines imperfections ou inadaptations quant à la manière de laquelle elles ont été promulguées.

Scheppers Vue densemble

Une vue d’ensemble des participants à la réunion

Quant à l’OBR, toutes collaborations allant dans le sens d’un dialogue continu sont les bienvenues. Le Commissaire Général Emmanuel Mbonihankuye a bien explicité qu’il est ouvert à toutes les sollicitations des opérateurs économiques dans le strict respect des lois et procédures fiscales. De tels échanges de recherche de compromis seront chaque fois que de besoin organisés, conclut-il.