Sous le leadership du Ministère ayant les Finances dans ses attributions, l’Office Burundais des Recettes assure les devants de la scène dans les préparatifs de la mise en œuvre, …enfin, du Guichet Unique Electronique. Enfin, parce que le lancement officiel avait été fait en avril 2014, mais avec le retrait des partenaires financiers, le Projet a été ralenti. Ce n’est qu’en mars 2018 que le travail a repris, cette fois avec le soutien financier de COMESA et l’appui technique du CNUCED
Le Guichet Unique Electronique est un Projet tant attendu par les opérateurs économiques car désormais, toutes les institutions gouvernementales impliquées dans la chaîne des démarches publiques dans le commerce extérieur délivreront les documents administratifs et autorisations en ligne. « Ce sera sans nul doute une des étapes importantes vers la facilitation des affaires au Burundi, avec un gain de temps considérable pour les opérateurs économiques », a commenté le représentant du Ministère de la Santé et de la Lutte contre les Sida. Le Guichet Unique Electronique permettra en plus aux opérateurs économiques de faire un suivi de leurs dossiers comme les autorisations à différentes étapes sans devoir se déplacer, tandis que « le gouvernement sera rassuré de la réduction sensible des risques de fraude liée aux faux documents et l’entrée illégale des produits grâce à un contrôle systématique et électronique du flux d’informations entre la Douane, les opérateurs économiques et les Agences gouvernementales impliquées », s’est réjouie la Secrétaire Permanente du Ministère des Finances, en même temps Présidente du Comité de Pilotage du Projet Guichet Unique Electronique.
Selon l’Expert du CNUCED qui pilote techniquement le Projet, la phase pilote de 4 mois et demi verra naître une Plateforme électronique entre l’Administration Douanière et quatre institutions à savoir Le Ministère en charge de la Santé, celui en charge de l’Agriculture et l’Elevage, le Bureau de Normalisation et l’Agence de Promotion des Investissements. Bien évidemment, selon le Commissaire Général de l’OBR en même temps membre du Comité de Pilotage, certaines étapes devront être franchies notamment la mise à jour des procédures dans les 4 institutions concernées, l’acquisition des équipements et licences, la signature d’un Mémorandum D’Entente entre les parties prenantes ainsi que la sensibilisation des opérateurs économiques. Notons entre autres facilités prévues par l’Administration Douanière, qu’une interface avec les banques sera mise en place pour permettre le paiement électronique des droits et taxes douaniers ainsi que d’autres frais administratifs requis. Après la phase pilote, un gain considérable est attendu en termes de sécurisation de la Chaîne logistique, la facilitation des affaires, la transparence et le gain du temps.