Bujumbura, Vendredi 16 novembre
« Dans tout métier, on ne s’improvise pas » a bien décrit le Commissaire Général Adjoint de l’OBR l’objet des cérémonies de remise des certificats aux lauréats de la formation délivrée par le National Curriculuum Implementation Customs (NCIC).
Le matin du 15 octobre 2020, les forces de défense et de sécurité déployées au bord du Lac Tanganyika dans la localité de Nyabugete ont remis à l’OBR des marchandises saisies en collaboration avec la population. Ces marchandises étaient importées frauduleusement via le Lac Tanganyika en provenance de la RDC. Il s’agit de 435 pagnes d’une valeur en douane de 3,6 millions de Francs Burundi, 9 colis de sachets plastiques et 3109 plaquettes de médicaments variés.
Dans la nuit du 13 au 14 octobre 2020, les services d’enquêtes de l’OBR ont arrêté un bus en provenance de l’Ouganda qui transportait des marchandises frauduleuses. Il s’agissait de 275 pagnes, 189 paquets de 30 plaquettes chacun de médicaments (Quartem) et 17,5 Kgs de stupéfiants de la variété feuilles de khat et autres produits divers. C’est un nouveau mode opératoire des fraudeurs, débusqué grâce aux informateurs bien avisés.
C’était pour la première fois depuis sa création, l’Office Burundais des Recettes (OBR) a rencontré les responsables des Eglises et Confessions religieuses œuvrant à Gitega ce mercredi 23 Septembre 2020. L’objet de la réunion était d’échanger sur le civisme fiscal dans son ensemble (respect des lois et procédures fiscales, lutte contre la fraude fiscale et douanière, l’usage de la facture modèle agréée par l’OBR, etc…). Première fois, mais également première étape de sensibilisation pour ce secteur d’activité, car l’OBR est conscient que cette catégorie d’hommes et de femmes religieux a, de plus en plus, besoin de connaître leurs obligations fiscales vis-à-vis de l’Etat et par ricochet l’administration fiscale.
Ces derniers mois, il ne passe une semaine sans cas de fraude saisi au Burundi, surtout sur la frontière avec la RDC. Pour mettre un terme à cette pratique qui persiste malgré les amandes dissuasives, les autorités du Burundi ont adopté un autre moyen, celui de traduire en justice les auteurs de fraude.